Signature d'un accord de coopération internationale entre le CNRS et l'Autorité des Antiquités israéliennes

Le 10 juillet dernier, à Jérusalem, François-Joseph Ruggiu, directeur de l’InSHS, et Gideon Avni, directeur du département d'archéologie de l'Autorité des Antiquités israéliennes (Israel Antiquities Authority - IAA) ont signé un accord-cadre scellant la coopération entre l’IAA et le CNRS, agissant au nom et pour le compte du Centre de Recherche Français à Jérusalem (CRFJ, USR3132, CNRS / MEAE) dirigé par l’archéologue François Bon.

Fondé en 1952 et soutenu par le CNRS dès sa création, le CRFJ — qui portait alors le nom de « mission archéologique française » — est le plus ancien centre du CNRS à l'étranger. Dès 1985, il devient un centre de recherche pluridisciplinaire et s'ouvre à l'ensemble des disciplines relevant des sciences humaines et sociales. Ainsi, depuis plus de 30 ans, il a pour mission de mettre en œuvre et de soutenir des actions de formation et de recherche dans l’ensemble du champ des sciences humaines et sociales, autour d’axes privilégiés que sont notamment la préhistoire, l’archéologie et l’histoire du Levant sud et singulièrement de la ville de Jérusalem, ainsi que les études juives. Il est aussi un laboratoire privilégié de réflexion et d’analyse sur les sociétés contemporaines dans l’espace israélo-palestinien. Son évolution est donc résolument tournée vers un enrichissement disciplinaire attentif à l’évolution des sciences et au regard qu’elles portent sur les sociétés passées et présentes ; sociétés que les sciences se donnent l’ambition d’étudier et d’interpréter avec un enrichissement disciplinaire qui s’est naturellement accompagné d’une structuration institutionnelle de plus en plus large. En 2007, avec la création du réseau des unités mixtes des instituts français de recherche à l'étranger (UMIFRE), le CRFJ devient l'UMIFRE 7 et abrite l'Unité de Service et de Recherche 3132 (CNRS / MEAE).

Considérant la coopération de longue date entre l'IAA et le CRFJ et poursuivant des missions complémentaires et inséparables sur la recherche archéologique dans leurs pays respectifs, l’accord signé consolide une collaboration visant à partager les compétences dans le domaine des opérations de terrain, du travail en laboratoire et de la gestion du patrimoine. L’objectif commun est aussi d’entreprendre des actions de recherche scientifique conjointes et de valoriser et diffuser ensemble les résultats de recherche.

 

L'Autorité des antiquités israéliennes (IAA) est l'organisme gouvernemental chargé de la protection et de la conservation des sites archéologiques et des découvertes archéologiques dans l'État d'Israël, tel que défini dans la loi sur les antiquités (1978) et la loi sur les antiquités israéliennes (1989). En tant que principal institut archéologique en Israël, les responsabilités de l'IAA comprennent la supervision, les fouilles préventives, la recherche et la préservation des sites et artefacts anciens dans tout le pays.

Le CNRS est un établissement public français à caractère scientifique et technologique. Fondé en 1939 par décret gouvernemental, le CNRS a pour mission principale d'évaluer et de mener toutes les recherches susceptibles de faire progresser les connaissances et d'apporter des bénéfices sociaux, culturels et économiques à la société. L'archéologie est l'un des domaines importants promus par le CNRS au sein de son Institut des sciences humaines et sociales (InSHS).

 

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Signature d'un accord de coopération internationale entre le Cnrs et l'autorité des antiquités israéliennes, Jérusalem, 10 juillet 2018 

© Hugo Mahut, CNRS

 

 

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Découvertes et explications des pratiques funéraires du 7e millénaire avant J.C. avec Marie Anton, doctorante en archéologie,

Université Paris 1 Panthéon Sorbonne © Lyse Baer Zerbit,CNRS


 

 

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