Cultures populaires : cultures de résistance, contre-culture, culture et mémoire politique

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Ce séminaire s’inscrit dans une série d’actions destinées à nourrir les orientations scientifiques stratégiques qui fondent le partenariat de longue date entre le ministère de la Culture et le CNRS. Outil majeur de coopération, l’accord-cadre entre le ministère de la Culture et le CNRS, renouvelé en 2016 pour cinq ans, doit favoriser le dialogue entre les disciplines et permettre de développer de nouvelles thématiques et perspectives de recherche. 

Le présent séminaire propose une réflexion sur l’un des thèmes identifiés comme l’un des objets majeurs de la coopération entre le ministère de la Culture et le CNRS : « Cultures « populaires : cultures de résistance, contre-culture, culture et mémoire politique ». Il constitue, à la suite du séminaire de 2018, « Les sciences du patrimoine : constitution d’un domaine de recherche pluridisciplinaire, émergence de nouvelles compétences », la seconde rencontre de ce type. 

Cette réflexion se veut ancrée dans des recherches en train de se faire, en France et ailleurs dans le monde, et nourrie par des approches disciplinaires diverses. L’ambition de ce séminaire est aussi de rassembler différentes compétences professionnelles qui se croisent sur ce thème, de mettre en lumière de nouvelles manières de faire de la recherche, d’en constituer et aborder les objets et les méthodes. 

La notion même de « culture populaire » est plurielle. Sans prétendre à l’exhaustivité, la première session, Des cultures « populaires » ?, déploiera différentes acceptions, afin d’ouvrir et de laisser ouvert le questionnement à ce sujet tout au long du séminaire : arts populaires, arts modestes, arts des fous, cultures de masse, culture des peuples, divertissements populaires, etc. Dans un deuxième moment, Productions culturelles, sociétés marchandes, formes de vie esthétiques, le séminaire souhaite mettre en lumière l’économie créatrice, ses acteurs, ses objets, ses médiums et leur appropriation par les « amateurs »/ « consommateurs ». Le troisième moment, Cultures populaires : résistance, agentivités, manières de vivre, met l’accent sur la manière dont les cultures populaires constituent des lieux de création et d’expression de manières de voir le monde, de propositions qui débordent ou contestent les normes culturelles, sociales, politiques, économiques dominantes. Finalement, dans le quatrième moment, Cultures populaires, recherches participatives, réflexivités politiques, explore les différentes manières dont la recherche contemporaine en sciences humaines et sociales « incorpore » les cultures populaires – notamment comme lieu et objet de l’analyse mais aussi dans le cadre de constructions participatives de la recherche – et renouvelle ce faisant la démarche scientifique. 

Ce séminaire aura lieu à distance.

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