Ozan KaramanEspaces, territoires et sociétés
Laboratoire Techniques, Territoires et Sociétés (LATTS), CNRS / ENPC / Université Gustave Eiffel
À la suite d’une formation en architecture, Ozan Karaman a poursuivi ses études par un doctorat en géographie urbaine. Sa thèse a porté sur le renouvellement urbain et sa contestation à Istanbul. En utilisant des méthodes de recherche qualitatives, il a comparé deux quartiers populaires et démontré les imbrications entre les politiques urbaines, les relations informelles et les mobilisations populaires. En tant que chercheur de niveau postdoctoral, il a été le coordinateur et l’un des principaux chercheurs impliqué dans un projet de recherche comparative internationale qui a eu pour but de proposer de nouveaux outils conceptuels pour comprendre les dynamiques urbaines contemporaines. Dans le prolongement de ces expériences, il a lancé son projet de recherche actuel qui examine la mondialisation de l'urbanisme et ses implications politiques.
URBAN-REV POLITICS
Le projet Urban-rev politics s’intéresse à la mondialisation inégale des formes d’urbanisme hautement spéculatif et aux façons par lesquelles elles sont négociées et contestées.
En développant une approche d’économie politique urbaine, Ozan Karaman cherche à comprendre les stratégies et pratiques d’accumulation basées sur l’extraction de la valeur foncière, les transformations des espaces urbains qu’elles sous-tendent, ainsi que la manière dont elles sont négociées et remises en cause aux échelles locale et globale. Le projet se divise en trois niveaux d'analyse, axés respectivement sur la globalisation des marchés immobiliers, l’exploitation de la rente foncière dans les espaces urbains et les mobilisations politiques contre ces deux premiers éléments. Le premier sous-projet est essentiellement de portée transnationale : il s’agit d’étudier les élites de l’immobilier et de la finance en relation avec les sous-projets 2 et 3. Ces deux derniers reposent sur la conduite d’études de cas dans quatre régions métropolitaines : Hong Kong, Istanbul, Londres et São Paulo.
Mots clefs :
Urbanisation globale, rente urbaine, mouvements sociaux urbains