Interceptions des communications électroniques
Dans le cyberespace, les flux de données transitent massivement et librement à l'échelle planétaire. La généralisation du chiffrement, rendue nécessaire par le besoin de protection de ces échanges, a pour conséquence d'opposer aux États et à leurs services de renseignement une résistance qui contrarie leurs missions d'écoute et d'interception. Ces derniers ont dû trouver des moyens de briser ou de contourner ces protections.
Interceptions des communications électroniques analyse les évolutions des moyens de communication et d'interception ainsi que leurs mises en oeuvre depuis l'avènement du télégraphe au XIXe siècle. Cet ouvrage présente ce sujet sensible sous les angles à la fois technique, historique et politique. Il répond à plusieurs interrogations : qui sont les acteurs de l'interception ? Qui produit les technologies récentes ? Comment s'organisent les marchés des moyens d'interception ? Les moyens de protection des communications sont-ils infaillibles ? Ou quelles formes de pouvoir confèrent les interceptions ?
À propos des auteurs
Docteur en sciences politiques et ingénieur de recherche au CNRS, Daniel Ventre est chercheur au CESDIP au sein de l’Université Paris- Saclay. Ses recherches portent sur la cybersécurité, la cybercriminalité et la cyberdéfense.
Docteur en informatique, Philippe Guillot a enseigné la cryptologie et son histoire à l’Université Paris 8. Il est membre de l’ARCSI (association des réservistes du chiffre et de la sécurité de l’information).