Énergie

Les entrées développées par les unités de sciences humaines et sociales sur l’énergie sont très variées. Les questions de gouvernance et de réglementation comme de contrôle et de choix social jalonnent l’entrée par les politiques et notamment les politiques publiques, lesquelles recoupent des questions d’éthique (précarité énergétique, justice sociale) et d’économie, les coûts des différents choix et investissements à réaliser étant au cœur des arbitrages. Dans cette perspective, les conflits d’usage sont identifiés et étudiés, entre par exemple l’énergie et l’alimentation, mais également les équilibres à trouver, entre énergies renouvelables et nucléaire. Se profile ici la question des risques, très prisée par ces communautés de recherche, risques et impacts pour les sociétés et les environnements, à plus ou moins long terme — sur les plans de la santé, de l’économie, ou encore de la biodiversité comme d’un point de vue géopolitique.

Les échelles impliquées sont donc multiples, des plus locales (les usages dans le logement) aux plus globales (les questions de souveraineté), des plus individuelles (les pratiques des ménages) aux plus collectives (les pratiques des entreprises, des États). Si les sciences les plus tournées vers les techniques sont pourvoyeuses de solutions clés en main, les sciences humaines et sociales sont de plus en plus sollicitées pour intervenir, si possible en amont de la construction des problématiques tandis que se développent également les recherches citoyennes aussi bien du point de vue de l’observation des formes d’embarquement des populations dans la définition des objectifs que dans l’analyse des mobilisations et conflits.

Centres de recherche et réseaux