CNRS Sciences humaines & sociales a fait de l’internationalisation des recherches menées par ses communautés scientifiques l’une de ses priorités, qu’il décline à travers de multiples actions. Il incite en particulier ses personnels à interagir aussi bien avec les communautés scientifiques des États ayant une ancienne tradition de recherche que des pays scientifiquement émergents. Affichant une forte ambition européenne et internationale, CNRS Sciences humaines & sociales s’appuie sur un réseau unique d’unités de recherche à l’étranger.
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Les projets européens sont un vecteur privilégié d’ouverture, de compétitivité et de reconnaissance de la recherche française en sciences humaines et sociales. Par le soutien qu’il apporte au développement des outils de collaboration à l’internationale et par le renforcement de sa présence au sein des comités de programme européens, CNRS Sciences humaines & sociales affirme sa volonté d’accroître la présence de ses équipes au sein de l’espace européen.
Pour favoriser et structurer les échanges internationaux entre chercheurs et laboratoires, le CNRS a développé des instruments de coopération spécifiques visant à donner une visibilité institutionnelle à la coopération stratégique internationale : international emerging actions (IEA), international research projects (IRP) et international research networks (IRN), international research laboratories (IRL).
Grâce à ces quatre outils complémentaires, CNRS Sciences humaines & sociales a progressivement structuré un réseau international de chercheurs (Chiffres 2021).
Les chercheurs de CNRS Sciences humaines & sociales sont régulièrement informés par le réseau des Correspondants Europe et International et des campagnes de communication interne, de l’ouverture et des calendriers des programmes de financement européens d’Horizon Europe. Doté de 95,5 milliards d’euros sur la période 2021-2027, ce programme est structuré autour de trois piliers : Excellence scientifique (pilier 1), Problématiques mondiales et compétitivité industrielle (pilier 2), et Europe innovante (pilier 3).
Des structures existent pour permettre aux chercheurs de trouver le programme pertinent en fonction de la nature de leur recherche et de leur réseau et pour faciliter le montage des projets. Ces structures interviennent à trois niveaux et doivent être sollicitées pour bénéficier d’information et d’accompagnement à chaque étape du projet :
Aides spécifiques au CNRS et à CNRS Sciences humaines & sociales
inshs.europe @ cnrs.fr
Depuis 2007, plus de 600 chercheurs et chercheuses du CNRS sont lauréat(e)s de l’European Research Council et ont à ce titre bénéficié d’une bourse leur permettant de mener des recherches exploratoires dans des conditions exceptionnelles, dans toutes les disciplines. Les financements ERC qu’est-ce que c’est ? À quoi servent-ils ? Comment construire son dossier ? Quelles sont les difficultés rencontrées ? Comment être accompagné ? Éléments de réponse en images avec ces témoignages.
CNRS Sciences humaines & sociales copilote un réseau d’unités de recherche à l’étranger qui permet de nouer des partenariats privilégiés dans différentes régions du monde et joue un rôle pivot dans l’internationalisation des SHS françaises.
Afin de promouvoir l’ambition européenne et internationale de nos unités, l’Institut des sciences humaines et sociales s’appuie sur des centres de recherche et des grands établissements français à l’étranger, l’un des outils les plus importants de structuration de la recherche en Europe et à l’international.
CNRS Sciences humaines & sociales copilote trois unités d’appui et de recherche (UAR) : le Centre Jean-Bérard (Naples), le Centre d’études alexandrines (Alexandrie) et le Centre franco-égyptien d’étude des temples de Karnak. Ces centres sont partagés avec deux Écoles françaises à l'étranger (École française de Rome et Institut français d'archéologie orientale) et avec le Ministère des Antiquités Égyptiennes.
CNRS Sciences humaines & sociales est le partenaire de grandes universités étrangères au sein de trois International Research Laboratories (IRL) à Tucson, à Washington et à Dakar/ Bamako/Ouagadougou (unité multi-sites).
Enfin, CNRS Sciences humaines & sociales a pour singularité de copiloter un réseau unique au sein du CNRS, les unités mixtes des instituts français de recherche à l’étranger (UMIFRE), en partenariat avec le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères.
Toutes ces unités ouvrent autant de possibilités de mobilité pour les chercheurs, enseignants-chercheurs (en accueil en délégation) et doctorants.
CNRS Sciences humaines & sociales a par ailleurs signé des conventions scientifiques avec cinq écoles françaises à l’étranger : École française d’Athènes, École française de Rome, École française d’Extrême-Orient, Casa de Velázquez et Institut français d’archéologie orientale. Placés sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, ces cinq établissements représentent, depuis plusieurs siècles, l’excellence de la recherche française à l’étranger. Ils sont des relais importants des recherches menées par CNRS Sciences humaines & sociales.
La procédure qui préside aux mobilités des chercheurs CNRS à l’étranger dépend du statut de l’établissement d’accueil. CNRS Sciences humaines & sociales tient à ce que ces mobilités s’inscrivent dans des programmes de recherche qu'il soutient. Elles supposent l’accord préalable de CNRS Sciences humaines & sociales conformément aux règles en vigueur au CNRS. Aucune mobilité ne peut dépasser trois années de façon continue à l’étranger. Les enseignants-chercheurs ont accès à des offres de mobilité spécifiques via l’accueil en délégation. Le personnel CNRS à l’étranger dépend administrativement de la délégation régionale du CNRS de Paris Michel-Ange.
Affectation
Les chercheurs CNRS sont affectés directement par l'Institut dans les IRL-UMIFRE-UAR. Ils continuent d’être rémunérés par le CNRS conformément aux dispositions prévues par le décret de 1967 relatif à l’expatriation des fonctionnaires français
Détachement
Le détachement suppose que le chercheur soit complètement pris en charge sur le plan administratif et financier par l’organisme d’accueil. C’est le cas des postes à l’étranger rémunérés par le Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères ou le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation dans les grands établissements français à l’étranger. L’acceptation dépend de procédures externes au CNRS. Toutefois, le détachement suppose un accord de l'Institut, qui sollicite l’avis des directeurs d’unité.
Délégation
Depuis 2007, l'Institut soutient l’accueil en délégation des enseignants-chercheurs dans les centres français à l’étranger qu'il copilote. Cette procédure respecte le calendrier et les procédures normales des délégations qui lient le CNRS aux établissements d’enseignement supérieur et de recherche. Les conditions de délégation à l’étranger sont régies par le décret de 1967.
En savoir plus sur l'accueil en délégation : https://carrieres.cnrs.fr/fr/accueil-en-delegation
