Studi gramsciani nel mondo : Gramsci in Francia

Histoire
Science politique
Auteur(s)
Romain Descendre
Publication
février 2020
Appartenance
UMR5206 TRIANGLE : Action, discours, pensée politique et économique, UMR7363 Sociétés, acteurs, gouvernement en Europe (SAGE), UMR5600 Environnement, ville, société (EVS)
Éditeur
il Mulino

Depuis une dizaine d’années, les études françaises de Gramsci connaissent une nouvelle saison, liée à celle que suscite en Italie l’Édition nationale des oeuvres actuellement en cours de publication. Ce volume présente en italien des études parmi les plus significatives de celles qui ont été produites dans les milieux français, de 1965 à nos jours.

La fortune de Gramsci en France constitue un chapitre significatif de la culture philosophique européenne de la seconde moitié du XXe siècle. Entre les années soixante et les années quatre-vingt, à la faveur de la traduction de ses écrits et d’un dialogue serré entretenu avec les spécialistes italiens, Gramsci devint un carrefour important de la philosophie politique française, qui influença en retour le marxisme italien et conditionna la réception internationale de la pensée gramscienne.

Le rôle que joua Louis Althusser au milieu des années soixante fut crucial : sa lecture acquit une résonance qui marqua durablement les interprétations de la pensée de Gramsci, pas seulement en France. Depuis une dizaine d’années, en partie grâce à André Tosel qui avait été à l’origine un élève d’Althusser, les études françaises de Gramsci connaissent une nouvelle saison, liée à celle que suscite en Italie l’Édition nationale des oeuvres actuellement en cours de publication. Ce volume présente en italien des études parmi les plus significatives de celles qui ont été produites dans les milieux français, de 1965 à nos jours.

  • sous la direction de : Romain Descendre, Professeur à l’Ecole normale supérieure de Lyon, Francesco Giasi, Directeur de la Fondation Gramsci (Rome), Giuseppe Vacca, Président de l’Édition nationale des écrits d’Antonio Gramsci
  • avec la collaboration de Anthony Crézégut, doctorant en histoire à Sciences Po Paris